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Plat préféré du monde : quel est-il et pourquoi ?

Table de buffet international avec plats iconiques du monde entier

Le classement annuel des plats préférés dans le monde bouleverse systématiquement les attentes des gastronomes et spécialistes. Certaines recettes locales, peu exportées, parviennent à figurer dans le top 10 mondial face à des classiques internationaux.

Des critères multiples, tels que la popularité, la disponibilité des ingrédients et l’adaptabilité aux goûts locaux, influencent fortement ces résultats. L’évolution rapide des tendances alimentaires rebattent régulièrement les cartes.

Pourquoi certains plats deviennent-ils les préférés du monde ?

On ne décrète pas un plat préféré du monde du jour au lendemain : il s’impose à force de conquérir les palais et d’installer sa réputation. Les grands classements internationaux le prouvent : un plat s’impose lorsqu’il combine habilement universalité et identité. D’après CNN Travel, le Curry Massaman venu de Thaïlande s’impose tout en haut du podium. Sa force ? Un jeu subtil d’épices, la rondeur du lait de coco, une harmonie qui séduit à la fois les amateurs de saveurs nouvelles et les nostalgiques d’authenticité.

Les méthodologies varient, mais les résultats se rejoignent : du côté de Taste Atlas, c’est le Karē (curry japonais) qui rafle la mise, suivi par la Picanha brésilienne et les Amêijoas à Bulhão Pato portugaises. Ce que ces plats ont en commun ? Des ingrédients accessibles, une réalisation soignée et, surtout, une capacité à rassembler autour de la table. On retrouve aussi une dimension émotionnelle : en France, selon un sondage CSA, le plat préféré reste le Poulet-frites. Derrière ce choix, l’écho de l’enfance, du partage, des repas de famille qui laissent leur trace.

Voici les points qui reviennent le plus fréquemment selon les classements et analyses :

  • Universalité : adaptation possible dans de multiples contextes culturels.
  • Identité : ancrage dans une tradition, un terroir, une histoire.
  • Accessibilité : disponibilité des ingrédients, simplicité d’exécution.

Le succès d’une recette tient donc à la rencontre entre dépaysement et repère familier. La cuisine internationale grandit de ces échanges permanents, où chaque spécialité, chaque classement, raconte aussi des histoires de transmission, de migration et d’ouverture.

Tour d’horizon des plats les mieux classés à l’international

En tête d’affiche selon CNN Travel, le Curry Massaman thaïlandais. Ce plat, alliance raffinée de lait de coco, d’épices puissantes et de viande tendre, séduit par sa complexité et sa douceur à la fois. Il symbolise une cuisine qui sait préserver ses racines tout en attirant des gourmands du monde entier.

Impossible de passer à côté de la Pizza napolitaine. Sa pâte moelleuse, sa sauce tomate parfumée, la cuisson sur pierre : la recette s’est imposée comme un modèle du genre, capable de fédérer à toutes les tables, des plus simples aux plus sophistiquées.

Taste Atlas propulse le Karē (curry japonais) en haut du classement mondial. Sa texture onctueuse, sa pointe d’épices, et son côté réconfortant plaisent à tous les âges. Vient ensuite la Picanha du Brésil, ce morceau de bœuf grillé qui convainc par sa simplicité et son authenticité. Les Amêijoas à Bulhão Pato, palourdes cuisinées à l’ail et à la coriandre, incarnent la générosité de la cuisine portugaise.

Certains classements mettent aussi en avant des plats moins médiatisés, mais non moins marquants. Le Rendang indonésien, par exemple : un bœuf mijoté longuement dans le lait de coco, relevé d’épices, qui impressionne par sa richesse aromatique. On retrouve aussi le Tangbao chinois, le Pho vietnamien ou encore les Sushis japonais, véritables ambassadeurs de leur pays d’origine.

Quelques constantes se dégagent quand on observe ces classements :

  • Pluralité des cuisines du monde : chaque plat emblématique raconte une histoire, un paysage, une tradition.
  • Reconnaissance internationale : les meilleurs plats traversent les frontières sans perdre leur identité.

Origines et histoires fascinantes derrière ces recettes emblématiques

Le Curry Massaman possède une trajectoire singulière. Né en Thaïlande, il est le fruit de croisements culturels : influences musulmanes, parfums indiens, savoir-faire local. Sa recette mêle lait de coco, épices, pommes de terre et cacahuètes, reflet d’une histoire de routes commerciales et de brassages de cultures.

Côté italien, la Pizza napolitaine s’est construite sur la simplicité : tomate, mozzarella di bufala, basilic, huile d’olive. Derrière ces ingrédients, une rigueur artisanale et un héritage protégé. Ce plat, emblème de Naples, incarne la convivialité autant que la tradition populaire, tout en ayant su conquérir le globe sans jamais se travestir.

Autre exemple, le Rendang d’Indonésie. Sa préparation prend du temps : le bœuf cuit lentement, absorbant les épices et le lait de coco jusqu’à obtenir une texture fondante. Plat de fête chez les Minangkabau de Sumatra, il symbolise patience et maîtrise du temps.

Au Vietnam, le Pho règne en maître. Bouillon limpide, nouilles de riz, morceaux de bœuf, herbes fraîches : chaque région possède sa version, héritage de l’histoire coloniale et des influences croisées chinoises et françaises.

Les Sushis japonais racontent une autre histoire : à l’origine, c’était une méthode pour conserver le poisson. Désormais, maki, nigiri ou sashimi mettent à l’honneur le geste précis, la saisonnalité, la recherche de pureté.

Bol de ramen chaud avec légumes et œuf sur une table en bois

Découvrir et savourer : comment goûter aux saveurs du monde chez soi ou en voyage

Découvrir les grands plats du monde n’est plus réservé à quelques globe-trotteurs. Aujourd’hui, la circulation des recettes et des produits permet à chacun de tenter l’aventure culinaire depuis sa propre cuisine. Il suffit d’identifier les ingrédients clés : lait de coco, épices, cacahuètes pour le Curry Massaman ; bœuf longuement mijoté pour le Rendang. Les épiceries spécialisées et les marchés du monde rendent ces achats accessibles et transforment la préparation en moment d’exploration.

Pour se lancer dans la confection de sushis, nul besoin de viser la perfection : la réussite tient dans la qualité du riz, la fraîcheur du poisson et la précision du geste. Que l’on choisisse Nigiri, Maki, Temaki, Chirashi ou Sashimi, chaque forme permet de jouer avec les textures et les saveurs. L’important, c’est de s’approprier la technique et d’y trouver son plaisir.

Lorsqu’on voyage, l’expérience passe par les marchés, les petites adresses de quartier, les tables familiales ou les étals de rue. À Jakarta, dans une trattoria à Naples, dans une échoppe populaire à Hanoï : partout, la découverte des spécialités locales s’accompagne d’une générosité qui ne trompe pas. Goûter un Rendang dans un warung, une pizza napolitaine cuite au feu de bois, ou partager un plat de poulet-frites à la française, un classique selon les sondages CSA, permet de saisir l’âme d’un pays, bien au-delà de la simple dégustation.

En cultivant la curiosité, le respect du produit et l’attention aux coutumes locales, chaque repas se transforme en porte d’entrée sur le monde. Les saveurs racontent, à leur façon, la diversité et la richesse de la planète. Alors, prêt à embarquer pour le prochain voyage culinaire ?

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